APPEL COMMUN
Les salariés s'engagent plus nombreux
à l'appel des organisations syndicales
La mobilisation contre le projet de loi travail rassemble toujours plus de salarié-es et s'enracine durablement.
Avec plus d'un million de manifestants mobilisés à Paris mais également en Province le 14 juin, le mouvement s'enracine durablement et s'amplifie. A ce chiffre il faut additionner les milliers de salarié-es sur les barrages et de grévistes qui occupent leur entreprise pour des revendications de progrès social.
La violence des propos tenus par le gouvernement à l'égard du mouvement social, et son entêtement à ne pas retirer le projet de loi renforce la détermination des salariés déjà engagés depuis plusieurs semaines. Ils sont rejoints par des milliers de nouveaux salariés d'entreprises de toute taille et de secteurs professionnels très divers.
Non monsieur Valls, ce n'est pas une minorité qui s'oppose à la casse du code du travail mais il s'agit bien d'un rejet massif du projet de loi qui s'étend partout dans le pays à l'image des 70 % de français qui en demandent le retrait et qui aspirent à de meilleures garanties au travail.
Après avoir muselé le débat parlementaire en usant abusivement le 49.3, notre premier ministre veut museler la contestation en interdisant les manifestations. C'est inacceptable et anti-démocratique !
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Renforcer la flexibilité, mettre en cause la hiérarchie des normes, C' EST NON !
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Diminuer la durée du temps de travail et augmenter les salaires, C' EST OUI !
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Faciliter les licenciements, C' EST NON !
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Interdire les licenciements, renforcer les droits des travailleurs, C' EST OUI !
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Interdire les manifestations, C' EST NON !
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Assurer la sécurité des manifestants pacifiques, C' EST OUI !
Jeudi 23 juin 2016
Opération escargot jusqu'au MEDEF
Départ 11h du parking des arènes de Mont-de-Marsan
Mardi 28 Juin 2016
Manifestation Départementale à Mont-de-Marsan
Départ 10h30 de la Caserne Bosquet
Avec remise des votations en préfecture et retour à la Caserne Bosquet
pour un casse croûte unitaire
28 juin, MERCI à nos 2 représentantes qui tenaient la banderole de tête
Photo : Merci Fanny - SUD
Restons mobilisés jusqu'au retrait !
On ne lâche rien
Préavis de grève ici
Face au déni de démocratie :
Amplifier la mobilisation !
Ni amendable, Ni négociable
Retrait du projet de loi
Plus que jamais l'urgence est à la mobilisation
Ils bloquent la démocratie, bloquons l'économie
Depuis maintenant près de 3 mois, une mobilisation exceptionnelle à pris racine en France pour combattre le projet de loi Travail et porter l'exigence de nouveaux droits sociaux pour les salariés.
⇒ Quelle est la réponse du gouvernement ? Le passage en force ! Le mépris !
Ce projet de loi ne figurait pas dans le programme du candidat Hollande, qui par ailleurs en 2006, lorsque le CPE est passé avec le 49.3, déclarait : " le 49.3 est une brutalité, le 49.3 est un déni de démocratie, le 49.3 est une manière d'empêcher le débat parlementaire." Grâce aux fortes manifestations, le CPE était retiré dans son intégralité.
⇒ Tout est encore possible, faisons tomber la loi travail !
L'utilisation du 49.3 pour faire adopter une loi rejetée par plus de 70 % de la population est inadmissible, une véritable honte ! Le processus anti démocratique continue. Faut-il rappeler la non consultation des organisations syndicales avant l'écriture du texte, les rencontre éclair avec la Ministre du travail, le blocage des votes à l'assemblée nationale ?
⇒ Ce déni de démocratie doit nous engager à aller plus loin dans l'action et à amplifier les mobilisations.
Ce sont les mobilisations qui ont contraint le gouvernement, à proposer des modifications au projet de loi pour tenter d'en minimiser les impacts. Le compte n'y est toujours pas !
La mise en place d'un code de travail par entreprise, à l'opposé de la "hiérarchie des normes", élément protecteur et égalitaire, perdure. C'est scandaleux !
A partir de tous ces éléments, les organisations syndicales des landes CGT, FO, FSU, Solidaires appellent, les retraités, les privés d'emplois, les salariés du privé et du public à se mobiliser y compris par la grève et à manifester le jeudi 19 mai pour exiger le retrait de la loi travail et le retour de la démocratie.
jeudi 19 mai 2016
14h30 Arènes de Mont-de-Marsan
exprimons notre mécontentement au gouvernement
Arrivée au siège du PS : concours de slogans
Des millions de manifestant-es, de grévistes, de pétitionnaires, des occupations et des blocages, des nuits debout dans 200 villes en France, un projet de loi travail massivement rejeté dans la population. Et le gouvernement, après la loi Macron, refait le coup du 49.3, comme avait voulu le faire Myriam El Khomri à la présentation de la première version du texte.
Le texte est toujours inacceptable, s'il est adopté :
- il facilitera les licenciements,
- par la primauté de l'accord d'entreprise (inversion de la hiérarchie des normes), il enlèvera la protection de la loi pour les salarié-es les plus exposé-es,
- il permettra de faire travailler plus pour gagner moins par la baisse du salaire horaire.
Le gouvernement a distribué quelques mesures qui ne changent rien à ce qui constitue le coeur du projet et aura des effets durables.
Des réformes du même type produisent aujourd'hui dans plusieurs pays européens des effets similaires : baisse des salaires, moins de salarié-es protégé-es par des conventions collectives...
Nous ne voulons pas de la loi travail et exigeons toujours le retrait de ce projet. Nous voulons un débat démocratique sur le travail comme tous ceux et celles qui en discutent depuis maintenant des semaines dans les entreprises, les services publics et sur les places.
Le 49.3 est un acte anti-démocratique qui fera une fois de plus le jeu des forces autoritaires et d'extrême droite dans notre pays. Plus que jamais, face à ce coup de force, organiser la riposte, en bloquant l'économie, par la grève, massive et reconductible, est une nécessité. Pour cela, le 17 mai peut être une date de convergence.
Dès aujourd'hui, nous appelons à rejoindre massivement les appels à manifester devant l'Assemblée nationale pour Paris et sur les places en France (nuit debout, pétition loi travail, non merci !...) et les manifestations du jeudi 12 mai, dont celle qui partira à Paris place Denfert Rochereau à 14h.
APPEL INTERSYNDICAL CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES.
RETRAIT DE LA LOI TRAVAIL
RASSEMBLEMENT JEUDI 12 MAI 2016 A 12h30
AVENUE SADI CARNOT A MONT DE MARSAN
interprofessionnelle et nationale pour le retrait du projet de loi Travail
Jeudi 28 avril : grève et manifestations !
L'intersyndicale nationale CGT/FO/Solidaires/FSU, avec les organisations de jeunesse (UNEF, FIDL, UNL) appelle à une nouvelle journée de grève interprofessionnelle et manifestations le jeudi 28 avril. Près de deux mois après les premières mobilisations, ce sera une étape décisive dans la lutte que nous menons pour l'abandon du projet de loi Travail.
Petites concessions, stigmatisations, violences policières :
les manoeuvres de division ont échoué. Unité !
Le rapport de force que nous avons créé depuis le début du mois de mars a obligé le gouvernement à quelques reculs par rapport au projet initialement concocté par le MEDEF. Mais celui-ci reste totalement inacceptable. En apportant quelques aménagements, le gouvernement a joué la division : entre organisations syndicales dans un premier temps, entre mouvements de jeunesse et syndicats ensuite. Si cela a suffit à satisfaire CFDT, UNSA ou CGC, pour l'essentiel les manoeuvres de divisions ont échoué : des collectifs de base CFDT ou UNSA sont toujours dans la lutte, d'autres syndicats (CNT-SO, CNT, LAB,....) aussi et le front commun entre CGT/FO/Solidaires/FSU et mouvements de jeunesse demeure.
De la même manière le gouvernement utilise provocations et violences policières pour tenter de discréditer le mouvement, espérant là aussi nous diviser. Il s'en prend notamment aux jeunes, particulièrement aux lycéen-es et aux étudiant-es. Il essaie également de stigmatiser les initiatives tels Nuits Debout. Comme les organisations syndicales ne tombent pas dans ces pièges, il s'attaque à elles directement : polémique autour d'une affiche virtuelle d'un syndicat CGT, interventions policières au sein des cortèges syndicaux, violences contre des travailleurs et travailleuses en lutte et maintenant saccage de local syndicat (la semaine passée, contre la CNT, à Lille).
La journée du 28 doit servir de tremplin pour un mouvement reconductible
Il y a deux semaines nous écrivions : cette date du 28 avril peut paraître comme lointaine. Mais ce qui importe est de savoir quelle forme et quelle dimension nous donnons à ce rendez-vous revendicatif national interprofessionnel. Nous avons deux semaines pour décider :
- Une nouvelle journée de manifestation, appuyée par des débrayages ?
- Une grève de 24 heures, avec des manifestations ?
- Le début d'une grève reconductible partout où c'est possible, accompagnée de manifestations massives ?
Finalement, le 28 avril sera centré sur les manifestations avec, selon les secteurs, une grèves de 24 heures ou des débrayages. Ce ne sera pas suffisant pour gagner. Il nous faut réussir le 28, être présent le 1er mai dans la rue et le 3 mai à l'occasion de l'ouverture des débats parlementaires. Solidaires réaffirme qu'une grève nationale interprofessionnelle reconductible est nécessaire. Nous mettons notre outils syndical à disposition de celles et ceux qui veulent la construire ; réunissons nous, dans les entreprises, dans les services et les localités, pour en discuter, pour l'organiser, pour la faire vivre et pour gagner !
Plus vite nous frapperons fort et bloquerons l'économie
et les profits des patrons et des actionnaires,
plus vite nous gagnerons !
LE 28 AVRIL 2016
MANIFESTATION A 10h30 A MONT-DE-MARSAN
DE LA PREFECTURE AUX ARENES
Photo France Bleu Gascogne
Photo Nicolas Le Lièvre (S-O)
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