Le syndicat SUD des Collectivités Territoriales des Landes
appelle les salariés du privé et du public à la grève le 9 octobre
et aux deux rassemblements prévus à Mont-de-Marsan :
- 14h30 : Rassemblement au rond-point route de Grenade sur l'Adour,
- 16h00 : Rassemblement devant la Préfecture (audience auprès du Préfet des Landes).
Communiqué de Presse de Solidaires Landes
CONTRE LEUR MONDE
ENSEMBLE DES LE 9 OCTOBRE !
MACRON N'EN VEUT PAS, MAIS A SUD CT SI !
Macron ne veut pas que l'environnement soit une urgence vitale. Après nous le déluge !
Macron ne veut pas que les étudiant-es aient assez de professeurs en supprimant 2600 postes à l'Education, tout en créant Parcoursup qui laisse des milliers d'étudiant-es sur le carreau. Manquerait plus que les jeunes des milieux populaires accèdent à la réussite scolaire !
Macron ne veut pas que les femmes aient les mêmes droits que les hommes en termes d'égalité professionnelle. La division des salarié-es est une aubaine pour les employeurs !
Macron ne veut pas que les personnes âgées soient accueillies décemment dans les EPHAD et que les personnels des établissements aient de bonnes conditions de travail.
Macron ne veut pas que les travailleurs-euses arrivent à la retraite à 60 ans avec une pension... en augmentant la CSG, il pioche allègrement dans la retraite des vieilles et des vieux. Baisser les retraites et augmenter la durée des cotisations, c'est une aubaine pour les patrons et leurs profits !
Macron ne veut pas que les travailleurs-euses puissent avoir des droits collectifs et un esprit de solidarité : rémunération, primes, évaluation, contrats précaires, assurance chômage, prud'hommes, CSE, droit du travail... tout est mis en place pour individualiser le rapport des travailleurs-euses à leur carrière. Diviser pour mieux contrôler !
Macron ne veut pas de Services Publics et d'agent-es pour les faire vivre : supprimer ces profiteurs qui coûtent trop cher, qui ne travaillent pas assez, sont trop malades et empêchent le secteur privé de faire des bénéfices, ce sera faire oeuvre de salubrité publique grâce à CAP 22 !
Macron veut des riches ! Pour préserver les profits de ses ami-es patron-es et actionnaire, il perpétue les politiques qui enrichissent les riches et appauvrissent les pauvres, remettant en cause le principe même de Solidarité, cassant le droit du travail, les protections sociales et notre système de santé, réprimant sans retenue toutes les résistances.
ET CA NOUS ON N'EN VEUT PAS, MAIS ALORS DU TOUT !
Alors, dans chaque entreprise, dans chaque administration, sur les lieux d'études, dans les lieux de vie, ensemble le 9 octobre, il est grand temps de nous faire entendre !
Mais la journée de mobilisation du 9 octobre ne suffira pas à arrêter les politiques antisociales de Marcron.
Pour gagner une autre redistribution des richesses et pour décider de la société dans laquelle nous voulons vivre, il faut être tous et toutes ensemble dans la durée. Salarié-es du public et du privé, étudiant-es, chômeurs-euses, retraité-es, sans logements, sans papiers, sans droits... il faut, dès aujourd'hui, nous associer, soutenir et développer tous les secteurs en lutte à l'image des cheminot-es, des postier-es, des Ford, des MacDo, des soignant-es, des retraité-es, des étudiant-es, des précaires et des uber, des migrants-es...
FAISONS TOMBER LE GOUVERNEMENT MACRON,
GOUVERNEMENT DES RICHES POUR LES RICHES.
POUR NOS VIES,
PAS LEURS PROFITS
ENSEMBLE DES LE 9 OCTOBRE !
MACRON N'EN VEUT PAS, MAIS A SUD CT SI !
A SUD CT, on veut immédiatement le déploiement d'une politique environnementale durable et contraignante, la modération énergétique, les transports collectifs de qualité, le "zéro phyto", des énergies durables à la place du tout nucléaire, qu'on réfléchisse à la fin d'une société capitalisme, consumériste et polluante.
A SUD CT, on veut immédiatement la création des postes nécessaires à l'accompagnement des enfants porteurs de handicaps, en difficulté scolaire, l'abrogation de Parcoursup ; une éducation gratuite, laïque, critique et populaire.
A SUD CT, on veut immédiatement l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes par le rattrapage immédiat des écarts salariaux, de promotion sociale et de retraite ; par la reconnaissance des congés parentaux comme du temps de travail actif, la sanction immédiate des employeurs ne respectant pas l'égalité stricte.
A SUD CT, on veut immédiatement l'arrêt du projet de réforme des retraites ; la (re)mise en place du départ à 60 ans (55 pour les catégories actives) à taux plein pour toutes et tous, des pensions à 1700 euros net minimum, une véritable politique de prise en charge de la dépendance.
A SUD CT, on veut immédiatement la réduction du temps de travail à 32h vers 28h sans perte de revenus, l'abrogation des "lois travail", l'augmentation des traitements de 300 euros et à 1700 euros net minimum,
A SUD CT, on veut immédiatement que soient stoppés ou interdits les licenciements et suppressions de postes, tous les projets antisociaux que ce gouvernement projette telles la réforme de la SNCF ou CAP 22,
A SUD CT, on veut immédiatement la création des postes nécessaires au bon fonctionnement des services publics dans les écoles, les hôpitaux, les EHPAD, les collectivités territoriales... ; maintien du statut qui nous protège, le déroulement de nos carrières sans entraves
ET CA MACRON N'EN VEUT PAS, MAIS ALORS PAS DU TOUT !
A SUD CT, on refuse le projet macronien qui consiste à préserver les profits de ses ami-es patron-es et actionnaires en perpétuant les politiques qui enrichissent les riches et appauvrissent les pauvres, remettant en cause le principe même de Solidarité, cassant le droit au travail, les protections sociales et notre système de santé, réprimant sans retenue toutes les résistances.
Alors, dans chaque entreprise, dans chaque administration, sur les lieux d'études, dans les lieux de vie, ensemble le 9 octobre, il est grand temps de nous faire entendre !
Mais la journée de mobilisation du 9 octobre ne suffira pas à arrêter les politiques antisociales de Macron.
Pour gagner une autre redistribution des richesses et pour décider de la société dans laquelle nous voulons vivre, il faut être tous et toutes ensemble, dans la durée.
Salarié-es du public et du privé, étudiant-es, chômeur-euses, retraité-es, sans logements, sans papiers, sans droits... il faut, dès aujourd'hui, nous associer, soutenir et développer tous les secteurs en lutte à l'image des cheminot-es, des postier-es, des Ford, des MacDo, des soignant-es, des retraité-es, des étudiant-es, des précaires et des uber, des migrants-es...
FAISONS TOMBER LE GOUVERNEMENT MACRON,
GOUVERNEMENT DES RICHES POUR LES RICHES.
Le 9 octobre pour un autre avenir !
Depuis l'année dernière, le gouvernement au service des plus riches détricote peu à peu l'ensemble des droits sociaux collectifs, il :
- favorise les patrons d'entreprises et les actionnaires,
- casse la sécurité sociale,
- organise la refonte et la minoration des aides sociales,
- tente de supprimer la fonction publique et les services publics.
Tout cela en faisant croire que ce qui est bon pour les patrons serait bon pour les salarié-es et la population, et que pour travailler il suffit de traverser la rue !
En réalité, cette politique brise les solidarités, laisse une partie croissante de la population dans la précarité, tout en continuant d'accompagner la fuite en avant qui détruit notre environnement et renforce les catastrophes climatiques.
De la poudre aux yeux
Tandis qu'une nouvelle loi (PACTE) qui contient privatisations et droits supplémentaires pour les entreprises (et évidemment pas pour les salarié-es) se profile, le gouvernement veut nous faire croire qu'il lute contre la misère avec par plan pauvreté.
Le "plan misère" comme on devrait en réalité l'appeler, c'est : 2 milliards d'euros par an pendant 4 ans pour 8 millions de personnes considérées comme pauvres en France, quand la disparition de l'impôt sur la fortune fait économiser 3 milliards par an aux 300 000 plus riches...
Et pour le plan santé : quasiment rien pour l'hôpital public ou pour les infirmier-es, la majorité va à la médecine libérale, dans la logique de la marchandisation de l'accès aux soins.
Augmentation du pouvoir d'achat ?
On nous parle d'augmentation du pouvoir d'achat par la suppression de la taxe d'habitation, ou la défiscalisation des heures supps. Mais cette manière de "donner" du pouvoir d'achat sans augmenter les salaires, les revenus et les pensions a des conséquences :
- supprimer la taxe d'habitation ce sera moins de moyens pour les services publics au niveau local, alors qu'ils bénéficient à tous et toutes,
- les heures supplémentaires bénéficient à ceux qui peuvent en faire (pas dans tous les secteurs et pas les femmes avec leur double journée !).
Et gare à ceux et celles au chômage ! La réforme de l'assurance chômage s'annonce comme une volonté de fliquer et de culpabiliser les personnes sans emplois, légitimant une baisse des droits. La mise en place d'un revenu "universel" d'activité, sera conditionné par l'acceptation de n'importe quel travail pour les personnes en difficulté !
Et pourtant les richesses existent
D'autres politiques sont possibles et peuvent être financées ! Les profits des grandes entreprises bénéficient toujours plus aux actionnaires (56 milliards distribués, +12% en 2016) la fraude fiscale des plus riches et des grands groupes augmente (actuellement 80 à 100 milliards d'euros par an). Mais le gouvernement préfère baisser les APL, faire stagner ou reculer les minimas sociaux, les salaires des fonctionnaires et les retraites... bref, taper encore et toujours sur les mêmes.
Pour Solidaires, réduire la pauvreté, c'est :
- augmenter les salaires et partager le travail pour que toutes et tous y aient accès
- un SMIC à 1700 euros net et la hausse immédiate de tous les salaires de 400 euros mensuels
- l'augmentation des minimas sociaux et des pensions !
- développer les services publics, l'hôpital public, l'éducation, la culture...
Le 9 octobre
en grève et en manifestation
discutons ensemble pour
tracer collectivement des
perspectives de luttes !
Préavis de grève, ici
OUI ! POUR AMELIORER LE SERVICE PUBLIC
GREVE ET MANIFESTATION DU 22 MAI 2018 POUR LES SERVICES PUBLICS
-10H ASSEMBLEE GENERALE à MONT-DE-MARSAN,
Salle Lamarque Cando (allée Raymond Farbos - 3 rond-point du Midou)
pour trouver la salle cliquez ici
-11H DEPART DE LA MANIFESTATION
AUJOURD'HUI
Le temps s'allonge aux urgences et parfois on y meurt ! |
Des enfants ont encore des difficultés à rédiger et comprendre un texte simple ! |
Je dois souvent prendre ma voiture car le train ne s'arrête par où je veux. |
LA "SOLUTION" MACRON
Privilégier une médecine d'excellence pour ceux qui ont les moyens. |
Dédoubler certaines classes avec 2 profs mais sans en embaucher plus. |
Fermeture des petites lignes et abandon du service public des transports. |
CONSEQUENCES
Je devrai aller de plus en plus loin pour subir une intervention qui n'existe plus près de chez moi. |
Mon enfant est dans une classe de 29 car mon école n'a pas pu bénéficier de la mesure Macron ! |
Je ne peux plus aller embaucher en train car ma gare n'est plus desservie. |
Et ça vous convient ?
Le préavis de grève en cliquant ici
Le tract action en cliquant ici
Le Quizz du Service Public en cliquant ici
Banderole de tête de la manifestation de Mont-de-Marsan avec le drapeau de SUD en première ligne
(crédit photo : P.Bats- SO)
Communiqué national commun des organisations
CFTC-CGC-CGT-FAFP-FO-FSU-Solidaires (SUD)
POUR LES MISSIONS PUBLIQUES, L'EMPLOI, LE POUVOIR D'ACHAT
TOUTES ET TOUS MOBILISE-E-S LE 22 MARS
En dépit de la forte mobilisation unitaire du 10 octobre, plus les semaines passent, plus il se confirme que le Président de République et le gouvernement demeurent sourds aux légitimes revendications portées par les agents à l'occasion de cette mobilisation.
Le gel de la valeur du point est maintenu, le jour de carence rétabli, l'injuste hausse de la CSG mal compensée, les coupes budgétaires et suppression d'emplois confirmées.
De nouveaux projets viennent encore noircir un tableau pourtant déjà bien sombre.
Tout laisse craindre en effet que CAP 22 ne s'avère être qu'une opération visant à habiliter de profondes remises en cause des missions publiques, ce que confirment les annonces inacceptables faites le 1er février qui, si elles sont appliquées, constitueraient à la fois une menace grave contre le Statut Général et tou.te.s les agent.e.s.
Ces politiques vont venir fortement aggraver une situation ou déjà, que ce soit dans les administrations de l'Etat, dans les hôpitaux publics et dans les collectivités territoriales, on ne compte plus les services fonctionnant dans des conditions dramatiques, sans les moyens nécessaires - qu'ils soient humains ou budgétaires - et dans lesquels les conditions de travail sont détériorées comme jamais.
IL EST IMPERATIF ET URGENT DE CHANGER DE DIRECTION !
Parce que la Fonction Publique est garante de l'intérêt général au service de la cohésion sociale, parce que les moyens existent pour mettre en oeuvre des orientations de progrès social pour tous, les organisations syndicales CFTC-CGC-CGT-FAFP-FO-FSU-Solidaires (SUD), constatant que leurs positions ne sont pas entendues et que leurs propositions ne sont pas prisent en compte, appellent tou.te.s les agent.e.s de trois versants de la Fonction Publique à :
UNE JOURNEE D'ACTION, DE GREVE ET DE MANIFESTATIONS
LE 22 MARS 2018
Pour :
- Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d'indice, le rattrapage des pertes subies et l'augmentation du pouvoir d'achat ;
- L'arrêt des suppressions d'emplois et les créations statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;
- Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement ;
- Des dispositions exigeantes pour faire respecter l'égalité professionnelle ;
- L'abrogation du jour de carence ;
- La défense et pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particulier.
D'ores et déjà, nos organisations soutiennent toutes les mobilisations qui, dans les trois versants de la Fonction Publique, défendent les services publics accessibles à toutes et tous les conditions de travail, en appelant à leur convergence.
Pour contribuer à la réussite de cette journée, elles engagent une campagne d'information et d'alerte des personnels, notamment sous la forme d'une pétition unitaire.
Paris, le 7 février 2018
NOS RENDEZ-VOUS DU 22 MARS DANS LES LANDES
Pour le préavis de grève, cliquez ici